Avocat pour dissolution d'entreprise

Pourquoi faire appel à un avocat pour fermer votre entreprise ?

La clôture d’une entreprise constitue l’aboutissement d’une procédure de dissolution et de liquidation, qu’elle soit amiable ou judiciaire. Cet acte met fin à la personnalité morale de la société et entraîne la radiation de tous les registres légaux.

Dans ce contexte, faire appel à un avocat en droit des sociétés vous garantit non seulement une parfaite maîtrise des obligations légales, mais aussi un accompagnement personnalisé qui sécurise vos intérêts et minimise les risques de litiges.

Une expertise en droit des affaires et en procédures collectives

Un avocat qualifié en droit des sociétés et en procédures collectives est en mesure de vous orienter dans toutes les étapes de la clôture : convocation de l’assemblée générale, rédaction des actes officiels, publicité légale, etc. Grâce à ses connaissances pointues, il identifie les solutions les plus adaptées à votre situation et anticipe les conséquences juridiques de chaque décision. Cela vous épargne les erreurs de procédure et les contentieux potentiels.

Une expérience en liquidation amiable et judiciaire, ancrée dans le barreau local

En collaborant avec un avocat expérimenté en liquidation amiable et judiciaire, vous bénéficiez d’un savoir-faire éprouvé pour chaque type de cessation d’activité. Son appartenance au barreau local (Versailles, par exemple) lui confère une excellente compréhension de l’environnement juridique et économique de la région. Cela facilite les échanges avec les différents acteurs (greffe, tribunaux, commissaires aux comptes) et accélère les formalités administratives.

Une relation de confiance et un accompagnement sur mesure

Au-delà du volet juridique, votre avocat reste à votre écoute pour vous proposer un accompagnement personnalisé, tenant compte de la spécificité de votre entreprise, de votre secteur d’activité et de vos objectifs financiers. Cette relation de confiance garantit une communication fluide, une meilleure compréhension de vos enjeux et une prise de décision sereine. En sécurisant la clôture de votre société, vous protégez vos intérêts tout en préservant votre sérénité dans cette phase souvent sensible de la vie d’une entreprise.

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Planifiez dès maintenant votre consultation, en ligne ou au cabinet, et choisissez le créneau qui s’adapte le mieux à votre emploi du temps. Pour toute question juridique ou en lien avec votre affaire, il est nécessaire de convenir d’un rendez-vous : nous ne délivrons pas de conseils gratuits en dehors de ces consultations.

Grâce à cette démarche simplifiée, vous pouvez fixer la date et l’heure de l’échange en quelques clics, puis aborder en toute confidentialité vos besoins et problématiques.

Quelles sont les démarches pour une liquidation amiable ?

La liquidation amiable représente une forme volontaire de cessation d’activité, décidée par les associés ou actionnaires lorsque la société ne se trouve pas en état de cessation de paiements. Cette procédure, plus simple et plus rapide qu’une liquidation judiciaire, exige néanmoins le respect de certaines formalités légales. Elle aboutit à la clôture définitive de la société et à sa radiation des registres officiels.

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Adopter la résolution de dissolution anticipée

L’avocat prépare l’assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle la dissolution de la société est décidée. Il rédige le procès-verbal et veille à la publication de l’annonce légale qui officialise la dissolution. Par la même occasion, les associés nomment un liquidateur amiable, chargé d’exécuter les opérations de liquidation. L’avocat n’endosse pas ce rôle : il se tient à disposition pour clarifier les obligations légales, informer les organismes (greffe du tribunal de commerce, URSSAF, etc.) et éviter toute irrégularité dans le lancement de la procédure.

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Inventorier les biens et les dettes

Une fois la dissolution votée, le liquidateur amiable commence son travail d’inventaire. Il dresse la liste des actifs (biens, créances, stocks) et des passifs (dettes, charges, taxes). L’avocat intervient en tant que conseil pour vérifier que cet inventaire est exhaustif et conforme à la législation applicable. Il peut également anticiper des problématiques spécifiques (dettes fiscales, contrats en cours…) et formuler des recommandations pour éviter des litiges ou des oublis pénalisants.

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Rembourser les créanciers et répartir les actifs

Lors de cette phase, le liquidateur amiable procède au règlement des créanciers. L’avocat fournit un accompagnement juridique pour garantir le respect de l’ordre légal (priorité des créanciers) et des statuts. Ensuite, si le solde est positif, les fonds restants sont distribués aux associés. L’avocat s’assure que cette répartition se déroule suivant les dispositions légales et statutaires, prévenant ainsi toute contestation ultérieure. Il n’assume pas la fonction de liquidateur, mais conseille et sécurise les démarches entreprises par celui-ci.

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Clôturer la liquidation et demander la radiation

Une seconde assemblée générale est organisée par le liquidateur amiable pour clôturer la liquidation. L’avocat se charge de rédiger le procès-verbal, de finaliser les documents et de déposer l’ensemble des pièces justificatives au greffe du tribunal de commerce, afin de procéder à la radiation de la société du registre du commerce et des sociétés (RCS). L’entreprise cesse alors définitivement d’exister. Tout au long de cette dernière étape, l’avocat reste un partenaire juridique de confiance : il veille à la bonne fin des formalités, évite les erreurs administratives et garantit aux anciens associés que leurs intérêts sont protégés jusqu’à la dissolution complète de leur activité.

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Comment dissoudre légalement une entreprise ?

Mettre fin à l’existence d’une société implique de respecter un processus de dissolution rigoureusement encadré par le droit des sociétés. Qu’il s’agisse d’une décision volontaire (dissolution anticipée) ou qu’elle résulte de circonstances particulières (expiration de la durée statutaire, réalisation de l’objet social, etc.), la procédure doit être conforme aux exigences légales pour éviter tout litige ultérieur.

Cette phase marque la fin de la personnalité morale, mais il ne faut pas oublier que seule la liquidation, suivie de la radiation définitive, scellera l’extinction complète de l’entreprise.

L’assemblée générale extraordinaire : point de départ

La dissolution d’une société commence par la convocation d’une assemblée générale extraordinaire (AGE). Les associés ou actionnaires se réunissent pour voter la dissolution anticipée, en respectant la majorité prévue par les statuts ou par la loi. Cette préparation inclut la rédaction de l’ordre du jour, l’envoi des convocations dans les délais légaux et la transmission des documents indispensables. Une fois la résolution adoptée, la décision finale est consignée dans un procès-verbal, qui doit être signé par les représentants habilités. L’AGE peut également désigner un liquidateur amiable, chargé de suivre la procédure de liquidation si cette option est retenue.

Les formalités de dissolution : enregistrement et publicité

Après le vote de la dissolution, il est nécessaire d’accomplir différentes formalités afin de rendre la décision opposable aux tiers et de sécuriser la procédure. Une annonce légale est publiée dans un journal habilité, mentionnant notamment la date de l’AGE, le nom de la société et son siège social. Le dépôt au greffe du tribunal de commerce s’effectue ensuite, avec le procès-verbal de dissolution et, le cas échéant, les statuts modifiés. La société entre alors dans sa phase de liquidation (sauf si la dissolution est immédiate pour une raison spécifique) : la radiation définitive au registre du commerce et des sociétés (RCS) n’interviendra qu’à la fin de cette liquidation, lorsque tous les actifs auront été traités et toutes les dettes réglées.

Respecter la conformité et prévenir les litiges

À chaque étape, il est crucial de se conformer aux règles du droit des sociétés pour éviter d’éventuels recours ou annulations. Les statuts et la législation en vigueur doivent être vérifiés, notamment les délais de convocation, la majorité requise pour la dissolution ou les pouvoirs accordés au liquidateur. Il convient d’adapter la procédure si des créanciers exigent un remboursement ou si des actifs, qu’ils soient immobiliers ou mobiliers, doivent être cédés. Par ailleurs, anticiper les conflits entre associés, comme l’abus de majorité ou la contestation de la décision, permet de limiter les risques de contentieux. Un accompagnement juridique adapté reste la meilleure garantie pour orchestrer chaque formalité, préserver l’équilibre entre les parties et sécuriser la dissolution jusqu’à la liquidation finale.

Quelles sont les conséquences d'une liquidation amiable ?

Responsabilité limitée des associés (sauf faute de gestion)
Dans le cadre d’une liquidation amiable, la responsabilité des associés demeure en principe limitée aux apports réalisés. Une fois la procédure terminée et les créanciers remboursés, ils ne peuvent être poursuivis personnellement pour d’éventuelles dettes résiduelles de la société.

Cependant, si une faute de gestion est reconnue (fraude, abus de biens sociaux, etc.), le ou les dirigeants fautifs risquent d’être tenus pour responsables sur leurs biens propres.

Il est donc crucial de respecter scrupuleusement les étapes de la liquidation pour éviter toute mise en cause personnelle.
Impact sur l’activité et le patrimoine de la société
Pendant la liquidation amiable, l’entreprise cesse son activité économique : elle ne conclut plus de nouveaux contrats et se concentre sur la finalisation des engagements en cours.

Le patrimoine (immobilier, matériel, créances, etc.) est évalué, puis cédé ou réparti afin de rembourser les dettes et, le cas échéant, de redistribuer le solde aux associés.

Cette procédure de dissolution peut avoir un impact plus large en termes d’emplois ou de disparition d’un acteur sur le marché local, mais elle garantit une clôture ordonnée des affaires de la société.
Incidences fiscales, clôture des contrats et droits des créanciers
Sur le plan fiscal, la liquidation amiable implique diverses obligations déclaratives (TVA, bilan de clôture, etc.) ainsi que d’éventuelles régularisations si la société bénéficiait d’avantages fiscaux ou disposait de reports de déficit. Les contrats en cours (baux, assurances) sont généralement résiliés dans des conditions encadrées par la loi ou les statuts.

Les créanciers, quant à eux, disposent d’un droit prioritaire sur les actifs pour obtenir le règlement de leurs créances : le liquidateur amiable organise le remboursement selon un ordre légal précis (salariés, organismes sociaux, fiscaux, fournisseurs, etc.). Une fois tous les engagements soldés et les actifs répartis, la société est radiée du registre du commerce et des sociétés, scellant ainsi sa disparition définitive.
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Vos questions sur la liquidation amiable

Qu’est-ce que la liquidation amiable ?
Qui décide de la liquidation amiable ?
Quel est le rôle du liquidateur amiable ?
Quels sont les délais à respecter ?
Peut-on annuler une liquidation amiable ?
Quelle est la différence entre une liquidation amiable et une liquidation judiciaire ?

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