Avocat pour procédure collective à Versailles

Pourquoi faire appel à un avocat en procédure collective ?

Recourir à un avocat pour une procédure collective permet de sécuriser chacune des étapes indispensables au traitement des difficultés de votre entreprise.

Qu’il s’agisse de protéger la responsabilité du dirigeant, de négocier avec les créanciers ou de préserver l’outil de travail, l’expertise juridique de l’avocat se révèle essentielle pour élaborer une stratégie adaptée à la situation et limiter les risques de poursuites ou de sanctions.

Conseil et assistance dans les démarches

En faisant appel à un avocat, le dirigeant bénéficie d’un accompagnement global dès l’ouverture de la procédure : évaluation de l’état de la trésorerie, choix de la procédure la plus appropriée (sauvegarde, redressement, liquidation), constitution du dossier à déposer au tribunal compétent, etc. L’avocat anticipe les obstacles juridiques et propose des solutions pour protéger au mieux les intérêts de l’entreprise, tout en restant en conformité avec les obligations légales.

Prévention des poursuites et responsabilité du dirigeant

La responsabilité pour insuffisance d’actif ou la mise en cause du dirigeant pour faute de gestion figurent parmi les risques majeurs en procédure collective. L’avocat s’assure que les décisions prises au cours du redressement ou de la liquidation respectent les règles imposées par le tribunal et les organes de contrôle (juge-commissaire, mandataire judiciaire). Cette surveillance juridique vise à éviter les poursuites personnelles qui pourraient sanctionner le dirigeant, et à limiter l’impact financier et réputationnel pour l’entreprise.

Négociation et préservation de l’outil de travail

Lorsque l’entreprise fait face à des dettes importantes, la négociation avec les créanciers se révèle cruciale pour trouver un compromis : échelonnement des paiements, abandon partiel des créances ou constitution de garanties. L’avocat élabore une stratégie de discussion permettant de maintenir la confiance des partenaires commerciaux, tout en limitant les concessions. Son objectif est de préserver l’outil de travail et de favoriser une reprise d’activité ou un plan de continuation solide, garantissant la pérennité de l’entreprise et la sauvegarde des emplois.

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Grâce à cette démarche simplifiée, vous pouvez fixer la date et l’heure de l’échange en quelques clics, puis aborder en toute confidentialité vos besoins et problématiques.

Comment éviter la liquidation judiciaire ?

Lorsque les difficultés financières menacent la poursuite de l’activité, la liquidation judiciaire n’est pas toujours inéluctable. En agissant suffisamment tôt, il est possible de mobiliser des procédures préventives et de mettre en œuvre des solutions de restructuration ou de négociation avec les créanciers.

L’avocat joue alors un rôle essentiel pour anticiper les risques et définir la stratégie la mieux adaptée à la situation, permettant ainsi à l’entreprise de rebondir.

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Procédures préventives : mandat ad hoc et conciliation
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Solutions de restructuration et négociation avec les créanciers
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Agir en amont pour maximiser les chances de rebond

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Comment se déroule laprocédure collective ?  

Lorsqu’une entreprise traverse des difficultés financières ou se trouve en état de cessation de paiements, une procédure collective peut être ouverte pour tenter de maintenir son activité, de préserver les emplois et de régler les créanciers. Dans chacune de ces étapes, l’avocat joue un rôle déterminant pour accompagner le dirigeant, veiller au respect des dispositions légales et défendre au mieux les intérêts de l’entreprise.

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Saisine du tribunal et ouverture de la procédure

Le dirigeant, conseillé par son avocat, rassemble les éléments nécessaires pour établir l’état de cessation de paiements ou démontrer que l’entreprise est en difficulté. Il dépose alors une requête auprès du tribunal compétent (tribunal de commerce ou tribunal judiciaire selon la nature de l’activité).

  • Accompagnement de l’avocat : rédaction du dossier, analyse de la situation financière, choix de la procédure adaptée (sauvegarde, redressement ou liquidation), protection des intérêts du dirigeant.
  • Intervention du tribunal : désignation d’un juge-commissaire et, selon la procédure, d’un administrateur judiciaire ou d’un mandataire judiciaire.

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Phase d’observation et évaluation

Une fois la procédure ouverte, l’entreprise entre dans une phase d’observation, durant laquelle sont évaluées ses perspectives de redressement.

  • Rôle de l’avocat : il assiste le dirigeant dans ses échanges avec l’administrateur ou le mandataire judiciaire, fournit les documents comptables et juridiques requis, et veille à ce que les décisions prises respectent les règles imposées par le juge-commissaire.
  • Objectif : obtenir une vision claire de la situation de l’entreprise (dettes, contrats en cours, éventuels litiges) pour envisager une réorganisation ou une cession partielle si nécessaire.

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Élaboration du plan de redressement ou liquidation

En fonction des conclusions de la phase d’observation, deux scénarios principaux se dessinent.

  • Plan de redressement ou de continuation : l’avocat défend la proposition de plan (négociation avec les créanciers, échelonnement des dettes, modifications de la gouvernance), en mettant en avant les mesures susceptibles de maintenir l’activité et de préserver les emplois.
  • Liquidation judiciaire : si la situation ne permet pas de redressement, l’avocat accompagne le dirigeant pour assurer la transparence dans la cession des actifs et garantir que les éventuelles dettes et créances sont traitées dans le respect de l’ordre légal. Il veille également à limiter la mise en cause de la responsabilité du dirigeant pour insuffisance d’actif.

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Décision finale et suivi de la procédure

Au terme de la période d’observation ou une fois le plan validé (ou rejeté), le tribunal rend sa décision.

  • Suivi par l’avocat : il accompagne le dirigeant dans l’exécution du plan de redressement, ou le conseille sur les conséquences de la liquidation (paiement des créanciers, licenciements, vente des actifs).
  • Clôture de la procédure : en cas de réussite du plan, l’entreprise reprend un fonctionnement plus autonome. En liquidation, l’avocat veille à protéger le dirigeant d’éventuelles poursuites et à finaliser toutes les démarches légales (radiation de la société, etc.).
Avocat pour procédure collective à Versailles

Quand une entreprise doit-elle envisager une procédure collective ?

Les procédures collectives ne s’appliquent pas uniquement lorsque l’entreprise est déjà au bord de la faillite. Au contraire, il est souvent préférable d’anticiper ses difficultés afin de protéger au mieux son activité et d’éviter une issue trop brutale, telle que la liquidation judiciaire.

L’état de cessation de paiements demeure le critère fondamental : dès qu’une société ne peut plus faire face à son passif exigible avec son actif disponible, le recours à la procédure se pose. T

outefois, plusieurs signes avant-coureurs peuvent alerter le dirigeant et l’inciter à consulter un avocat spécialisé en amont.

L’état de cessation de paiements : un critère déterminant

L’état de cessation de paiements se définit par l’incapacité à payer les dettes échues avec la trésorerie ou les actifs rapidement mobilisables. Lorsqu’une entreprise se trouve dans cette situation, elle est tenue de déclarer sa cessation de paiements auprès du tribunal compétent (tribunal de commerce ou tribunal judiciaire). L’absence de déclaration dans les délais peut aggraver la responsabilité du dirigeant. Avant même d’en arriver là, il est conseillé d’évaluer régulièrement sa trésorerie et son passif à court terme : si les ressources ne couvrent plus les dettes, il devient urgent d’envisager une procédure collective (sauvegarde ou redressement) pour tenter de maintenir l’activité.

Les signes avant-coureurs et leur impact

Plusieurs signes peuvent indiquer que l’entreprise est en difficulté : dettes impayées qui s’accumulent, trésorerie insuffisante pour couvrir les charges sociales et fiscales, menaces de saisies ou d’actions judiciaires émanant de créanciers. Des retards de paiement répétés envers les fournisseurs, un nombre croissant d’impayés clients ou encore un endettement trop élevé sont autant d’indices d’une future cessation de paiements. Il convient alors de prendre contact avec un avocat pour évaluer la gravité de la situation et envisager les solutions les plus adaptées, qu’il s’agisse d’une restructuration de la dette ou d’une demande de sauvegarde.

L’importance de la prévention et des procédures amiables

Avant qu’une entreprise ne se retrouve en état de cessation de paiements, il existe des outils préventifs pour gérer ses difficultés : le mandat ad hoc et la conciliation. Ces procédures amiables permettent de rechercher un accord avec les principaux créanciers, sous le contrôle d’un tiers désigné par le président du tribunal. Grâce à une intervention en amont, il est parfois possible de restructurer les dettes, de renégocier les échéanciers ou de trouver des partenaires financiers. L’avocat joue alors un rôle majeur en négociant les termes de l’accord et en protégeant les intérêts du dirigeant. Agir tôt et prévenir la détérioration de la situation peuvent ainsi éviter une liquidation judiciaire coûteuse et socialement lourde de conséquences.

Qu'est qu'une procédure collective ?

Lorsque votre entreprise traverse des difficultés financières critiques, la procédure collective sert de cadre légal pour envisager son redressement ou, à défaut, organiser sa liquidation dans des conditions formalisées et contrôlées.
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Une démarche plus structurée qu’une simple cessation d’activité

Contrairement à la simple dissolution ou à la fermeture brutale, la procédure collective inclut une phase d’observation et des mesures de protection (suspension des poursuites individuelles, réorganisation du passif). Elle offre un cadre juridique où la société peut tenter de rétablir sa trésorerie, négocier avec les créanciers, ou céder ses actifs de façon plus avantageuse.

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L’objectif : organiser la gestion des difficultés

Une procédure collective vise à préserver autant que possible l’activité de l’entreprise et à structurer les relations avec les créanciers. En fonction de la situation (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire), le tribunal compétent met en place des organes spécifiques (juge-commissaire, administrateur judiciaire, mandataire judiciaire) afin de protéger les intérêts de tous, tout en laissant une chance à l’entreprise de poursuivre son exploitation.

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Enjeux pour l’entreprise, les dirigeants et les créanciers

En plus de l’éventuel maintien de l’activité, la procédure collective permet de limiter la responsabilité personnelle des dirigeants tant qu’ils respectent les règles imposées par le juge-commissaire. Les créanciers, quant à eux, doivent déclarer leurs créances et suivre la procédure pour espérer obtenir un remboursement dans l’ordre légalement fixé. Cette organisation conjointe protège l’ensemble des parties prenantes, et l’assistance d’un avocat spécialisé facilite la bonne exécution de chaque étape.

Quels sont les principaux types de procédure collective ?  

Lorsqu’une entreprise se trouve en difficulté financière ou risque d’atteindre l’état de cessation de paiements, différentes procédures collectives existent pour tenter de préserver son activité ou, en dernier recours, organiser sa disparition de manière ordonnée. Le choix de la procédure dépend de la gravité de la situation et du degré d’urgence. L’avocat accompagne le dirigeant à chaque étape, depuis l’analyse des contraintes jusqu’à la mise en place des solutions adaptées.

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La sauvegarde

La sauvegarde s’adresse aux entreprises qui ne sont pas encore en cessation de paiements mais qui rencontrent des difficultés graves, risquant de menacer leur pérennité à court terme. Le tribunal de commerce (ou tribunal judiciaire, selon le statut) ouvre la procédure à la demande du dirigeant.

Un administrateur judiciaire peut alors être désigné pour assister ce dernier dans la gestion de la société et dans l’élaboration d’un plan de sauvegarde.

L’objectif est de permettre à l’entreprise de continuer son exploitation tout en réorganisant son passif, dans un cadre protecteur qui suspend les poursuites individuelles des créanciers.

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Le redressement judiciaire

Le redressement judiciaire intervient lorsque l’entreprise est déjà en cessation de paiements, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus faire face à ses dettes exigibles avec son actif disponible. Le dirigeant (ou parfois un créancier) saisit le tribunal, qui décide de l’ouverture de la procédure.

Un administrateur est nommé pour analyser la situation, négocier avec les créanciers et proposer un plan de redressement. Si celui-ci est validé, l’entreprise bénéficie d’un échelonnement de ses dettes et d’éventuelles mesures de restructuration, afin de poursuivre son activité et de sauvegarder autant que possible les emplois.

L’avocat occupe un rôle essentiel pour défendre les intérêts du dirigeant, orienter les négociations et éviter toute mise en cause de sa responsabilité.

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La liquidation judiciaire

La liquidation judiciaire est prononcée lorsque l’activité de l’entreprise ne peut plus être sauvée. Déjà en cessation de paiements, celle-ci ne présente pas de perspectives de redressement crédibles.

Le tribunal désigne alors un liquidateur judiciaire, chargé de vendre les actifs et de répartir le produit de cette cession entre les créanciers selon un ordre légal. La procédure aboutit à la disparition de la personnalité morale de la société et à la clôture définitive de ses comptes.

Durant cette phase, l’avocat veille au respect des droits du dirigeant, limite autant que possible les conséquences sur son patrimoine personnel et surveille la régularité des opérations de liquidation.

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Les alternatives préventives : conciliation et mandat ad hoc

Avant d’en arriver aux procédures collectives formelles, il existe des solutions préventives pour aider une entreprise à surmonter ses difficultés.

La conciliation, confiée à un conciliateur désigné par le président du tribunal, permet de trouver un accord amiable avec les principaux créanciers. Le mandat ad hoc, quant à lui, offre au dirigeant la possibilité de négocier de manière confidentielle et ciblée sous la supervision d’un mandataire.

Dans ces deux cas, l’intervention de l’avocat est primordiale pour préparer le dossier, mener les négociations et sécuriser juridiquement les accords trouvés, évitant ainsi de recourir à la sauvegarde, au redressement ou à la liquidation judiciaire.

Quels tribunaux sont compétents pour les procédures collectives ?

Lorsque les difficultés d’une entreprise imposent le recours à une procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation), il est essentiel de savoir vers quelle juridiction se tourner.

En France, la compétence se répartit principalement entre le tribunal de commerce et le tribunal judiciaire, selon la nature de l’activité et la qualité du dirigeant ou de la structure concernée.

L’avocat éclaire le chef d’entreprise quant à la juridiction adéquate et facilite la saisine du tribunal compétent.
Tribunal de commerce
Le tribunal de commerce est compétent pour traiter les procédures collectives afférentes aux sociétés commerciales (SARL, SAS, SA, etc.), aux commerçants et aux artisans, ainsi qu’aux acteurs qui réalisent des actes de commerce de manière habituelle.

Composé en partie de juges consulaires, souvent issus du monde de l’entreprise ou du commerce, il offre une vision pratique et éclairée des difficultés économiques.

Lorsqu’une société commerciale se déclare en état de cessation de paiements, le tribunal de commerce peut ouvrir une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, en désignant un administrateur ou un mandataire judiciaire pour gérer la suite.
Tribunal judiciaire
Lorsque l’entreprise n’a pas de nature commerciale, ou lorsqu’il s’agit d’une structure relevant du secteur civil (exemple : associations, professions libérales non réglementées), c’est le tribunal judiciaire qui se trouve compétent.

Cette juridiction traite également les procédures collectives concernant les agriculteurs ou certaines entreprises individuelles. Le juge vérifie notamment l’état de cessation de paiements et les perspectives de redressement, puis désigne, en fonction du dossier, un administrateur ou un liquidateur judiciaire.

L’avocat accompagne le dirigeant dans la constitution du dossier, la comparution devant le tribunal et la mise en œuvre d’un plan de continuation ou d’une liquidation, selon les solutions retenues par la juridiction.
Vous avez des questions ?

Vos questions sur les procédures collectives

Face à la complexité des procédures collectives, de nombreuses interrogations émergent. Nous sommes ici pour éclairer votre chemin et répondre aux questions les plus fréquentes.

Qu'est-ce qu'une procédure collective?
Comment déterminer si mon entreprise nécessite une telle procédure?
Quelle est la différence entre sauvegarde, redressement judiciaire et liquidation?
Les réglementations sont-elles constantes ou évoluent-elles ?

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