
L’assemblée générale est un moment stratégique dans la vie de toute entreprise : approbation des comptes, nomination ou renouvellement des dirigeants, distribution de dividendes… Son organisation requiert une solide connaissance du droit des sociétés pour éviter toute irrégularité ou contestation.
Faire appel à un avocat spécialisé offre un accompagnement complet, de la préparation des convocations à la rédaction du procès-verbal, en passant par la maîtrise des formalités légales et la prévention des conflits entre associés.
Un cabinet d’avocats s’assure du bon déroulement de votre assemblée générale : rédaction et envoi des convocations dans les délais, définition de l’ordre du jour selon les obligations statutaires, vérification des quorums et respect des procédures de vote. Grâce à sa parfaite maîtrise du droit des affaires, il garantit une réunion conforme, minimisant ainsi les risques de remise en cause a posteriori.
Au-delà de l’aspect purement formel, l’avocat propose des éclairages sur l’impact de certaines résolutions et anticipe les tensions potentielles entre actionnaires. Il met en place des solutions pour éviter tout contentieux susceptible de nuire à la stabilité de votre société, tout en veillant à ce que les décisions stratégiques prises soient juridiquement solides.
Clé de voûte de l’assemblée, le procès-verbal consigne les débats et officialise les décisions adoptées. L’avocat s’assure que ce document soit rédigé avec précision et exhaustivité, validant la légitimité de chaque résolution. Il veille également à ce que le dépôt des comptes et toutes les formalités post-réunion soient effectuées dans les règles, assurant une traçabilité et une sécurité juridique optimales.
Planifiez dès maintenant votre consultation, en ligne ou au cabinet, et choisissez le créneau qui s’adapte le mieux à votre emploi du temps. Pour toute question juridique ou en lien avec votre affaire, il est nécessaire de convenir d’un rendez-vous : nous ne délivrons pas de conseils gratuits en dehors de ces consultations.
Grâce à cette démarche simplifiée, vous pouvez fixer la date et l’heure de l’échange en quelques clics, puis aborder en toute confidentialité vos besoins et problématiques.
La tenue d’une assemblée générale exige une préparation minutieuse et une connaissance précise des obligations légales. Du respect des délais de convocation à la rédaction du procès-verbal, chaque étape doit être soigneusement orchestrée pour assurer la validité des décisions prises et maintenir une bonne gouvernance au sein de votre société.
Définir l’ordre du jour
Dans le cadre de notre accompagnement, nous identifions avec vous les points essentiels à aborder : approbation des comptes, nomination des dirigeants, distribution des dividendes, etc. Cette étape nous permet de préparer en amont les résolutions qui seront soumises au vote, tout en veillant à respecter le formalisme légal et statutaire.
Convoquer les membres
Notre cabinet se charge de l’envoi des convocations dans le respect des délais légaux ou prévus par vos statuts. Nous rédigeons et adressons tous les documents nécessaires (ordre du jour, lieu, date, heure), garantissant ainsi la régularité de la convocation et l’information complète des associés ou actionnaires.
Tenir l’assemblée générale
Le jour J, nous vous assistons afin de vérifier la présence ou la représentation suffisante des membres pour atteindre le quorum requis. Nous veillons à la bonne conduite des débats et à la conformité de chaque vote portant sur les résolutions à l’ordre du jour. Cette supervision juridique assure la légitimité et la validité des décisions adoptées.
Rédiger le procès-verbal
À l’issue de la réunion, nous établissons un procès-verbal détaillant les discussions, les résultats de chaque vote et les éventuelles oppositions. Ce document officiel, essentiel à la sécurité juridique de votre entreprise, est ensuite validé et signé selon les modalités légales et statutaires, afin de garantir sa pleine force probante.
Une assemblée générale regroupe tous les acteurs habilités à prendre part aux décisions stratégiques ou à la gestion courante de l’entreprise. Au-delà des simples actionnaires ou associés, d’autres intervenants peuvent être présents, notamment pour assurer la conformité des débats ou représenter une personne empêchée.
L’essentiel est de respecter les règles légales et statutaires, afin de garantir une participation équitable et la validité des décisions prises.
Dans une société, tout associé ou actionnaire est autorisé à participer à l’assemblée générale, qu’il s’agisse d’une personne physique (un individu) ou d’une personne morale (société, association, etc.). Les conditions d’admission peuvent varier selon les statuts : inscription au registre des associés/actionnaires, détention d’un certain nombre de parts, etc. Notre cabinet vérifie systématiquement ces critères en amont pour éviter toute contestation ultérieure.
Un actionnaire ou associé qui ne peut assister personnellement à la réunion peut donner procuration à un mandataire (un autre associé, un tiers ou un avocat) pour le représenter. La forme de ce mandat (durée, pouvoirs étendus ou limités) doit être conforme aux exigences légales et statutaires. Nous veillons à la rédaction précise de ces documents, afin de garantir la validité des votes et des résolutions adoptées.
Au-delà du cercle des associés ou actionnaires, certaines personnes peuvent être invitées ou tenues de participer à l’AG. C’est le cas, par exemple, d’un commissaire aux comptes, chargé de présenter son rapport sur la situation financière de la société, ou d’un avocat représentant un associé. Dans des cas particuliers (barrière linguistique, expertise sectorielle), un traducteur ou un expert technique peut également se joindre à la réunion. Chacune de ces présences doit s’inscrire dans le respect des dispositions légales, pour préserver la légitimité et la transparence de l’assemblée générale.
La tenue d’une assemblée générale débute par la désignation du président de séance (souvent le dirigeant ou un représentant mandaté), qui déclare la session ouverte.
Notre cabinet veille alors à la vérification des présences et des procurations, afin de confirmer que le quorum requis est atteint. Ce contrôle initial garantit la légitimité des délibérations, en s’assurant que chaque actionnaire ou associé dispose du droit de participer et de se faire représenter selon les règles établies.
Une fois la séance officiellement lancée, l’ordre du jour est parcouru point par point. Les différentes résolutions (approbation des comptes, modification statutaire, distribution de dividendes, etc.) sont exposées et expliquées aux participants.
Notre rôle consiste à clarifier les enjeux juridiques ou financiers et à répondre aux questions éventuelles, afin de favoriser un débat constructif et de prévenir tout malentendu. Chaque participant a alors la possibilité d’exprimer son avis, de formuler des observations ou de proposer des amendements, dans le respect du cadre légal et statutaire.
Lorsque toutes les questions ont été abordées, les actionnaires ou associés procèdent au vote des résolutions, selon les modalités prévues (à main levée, bulletin secret, procurations…). Nous veillons au bon déroulement de ce scrutin et à la prise en compte de chacune des voix, dans la transparence et l’équité.
Enfin, l’avocat rédige le procès-verbal qui récapitule les délibérations et décisions adoptées. Ce document est ensuite signé par le président de séance (et éventuellement d’autres personnes prévues par les statuts), officialisant la légitimité des décisions prises et garantissant leur opposabilité à tous.
La documentation autour d’une assemblée générale est essentielle pour en garantir la validité et la transparence. Chaque société doit respecter un formalisme précis, qu’il s’agisse de la convocation, de la présentation de rapports ou de la consignation des décisions. Un avocat en droit des affaires peut grandement faciliter la gestion et la mise à jour de ces documents, prévenant ainsi tout risque d’irrégularité.
Les documents obligatoires à préparer
Avant la tenue de l’assemblée, plusieurs éléments doivent être mis à disposition des actionnaires ou associés :
L’importance du procès-verbal et du registre
Au terme de la réunion, il est impératif de rédiger un procès-verbal conforme qui retrace en détail les débats, les résolutions votées ainsi que leurs résultats (adoption, rejet, abstention).
Ce document doit ensuite être signé conformément aux modalités légales ou statutaires (par le président de séance, le secrétaire, etc.) et conservé dans un registre prévu à cet effet. Toute irrégularité – absence de PV, défaut de signature, dépôt tardif – peut fragiliser la validité des décisions et exposer la société à des litiges.
En cas de contrôle, un registre incomplet ou mal tenu peut même entraîner des sanctions ou une remise en cause de la légitimité des actes votés.
L’accompagnement juridique pour garantir la traçabilité
Faire appel à un avocat en droit des affaires permet de sécuriser l’ensemble de la documentation liée à l’assemblée générale. I
l veille à la conformité de chaque document (délais de convocation, forme du procès-verbal, mise à jour des statuts) et gère les formalités post-assemblée, telles que le dépôt des comptes ou la publication éventuelle des résolutions.
Cette traçabilité renforce non seulement la crédibilité de la société, mais protège également ses dirigeants en cas de contrôle fiscal, d’audit ou de contestation future.
L’avocat garantit ainsi une gestion rigoureuse et transparente de vos obligations légales, assurant la pérennité de votre structure.
Il arrive que certaines résolutions adoptées en assemblée générale suscitent des désaccords ou soient jugées contraires à la loi ou aux statuts de la société. Dans ce cas, les associés ou actionnaires concernés peuvent engager une procédure de contestation pour faire annuler ou réviser la décision prise.
Plusieurs motifs et voies de recours sont alors envisageables, selon la gravité de l’infraction et l’étendue du préjudice subi.
La nullité d’une décision peut être invoquée lorsque la résolution est contraire aux règles légales (non-respect des délais de convocation, absence de quorum, etc.) ou statutaires (violation d’une clause spécifique, défaut d’information, etc.). Un abus de majorité peut également être allégué si l’assemblée adopte des résolutions léonines favorisant injustement les actionnaires majoritaires au détriment des minoritaires.
D’autres motifs, tels que le non-respect du droit de vote, l’irrégularité du procès-verbal ou la non-conformité aux exigences réglementaires, peuvent également justifier une action en justice.
En général, la contestation d’une décision d’assemblée générale se fait devant le tribunal de commerce compétent. Celui-ci examine la validité des résolutions et peut prononcer la nullité ou la modification de la décision litigieuse si les motifs allégués sont fondés. Les parties concernées disposent ensuite d’une voie de recours devant la Cour d’appel, voire devant la Cour de cassation en cas de litige persistant.
Cette procédure, si elle est mal anticipée, peut s’avérer longue, coûteuse et nuire à la réputation de la société.
Lorsque l’irrégularité ou l’abus imputés à la décision contestée est le fait d’un ou de plusieurs dirigeants (président de séance, conseil d’administration, etc.), leur responsabilité peut être engagée. Sur le plan civil, ils peuvent être condamnés à réparer le préjudice subi par la société ou par des associés. Sur le plan pénal, une décision prise en violation flagrante de la loi (fraude, détournement de fonds, etc.) peut entraîner des sanctions allant jusqu’à la privation de droits civiques ou l’interdiction de gérer.
Dans tous les cas, la société se trouve fragilisée par de telles procédures, d’où l’importance d’une préparation méticuleuse et d’un accompagnement juridique solide lors de chaque assemblée générale.
L'assemblée générale est un moment clé dans la vie d'une entreprise, et de nombreuses interrogations peuvent surgir quant à son déroulement, ses enjeux, et les obligations légales y afférant. Nous avons compilé les questions les plus fréquemment posées pour éclairer votre compréhension et vous offrir des réponses claires et concises.
Une assemblée générale est une réunion formelle qui regroupe les associés ou actionnaires d’une société pour discuter et décider des questions importantes concernant la gestion et le fonctionnement de l’entreprise. Selon la forme juridique de la société, l’assemblée générale peut être ordinaire (AGO) ou extraordinaire (AGE).
L’AGO se concentre généralement sur des sujets comme l’approbation des comptes, la distribution des dividendes ou la nomination des dirigeants, tandis que l’AGE est convoquée pour des décisions exceptionnelles, telles qu’une modification des statuts ou une augmentation de capital.
La convocation d’une assemblée générale est généralement de la responsabilité du dirigeant de la société, comme le gérant d’une SARL ou le président d’une SAS. Cependant, dans certains cas spécifiques, les associés ou actionnaires représentant une certaine proportion du capital social peuvent demander la convocation d’une assemblée.
Si le dirigeant refuse ou tarde à la convoquer, un tribunal peut être saisi pour ordonner cette convocation. Les règles exactes dépendent de la forme juridique de la société et des dispositions prévues dans ses statuts.
Les délais pour convoquer une assemblée générale varient selon la nature de l’assemblée et les dispositions légales ou statutaires applicables. Par exemple, pour une assemblée générale ordinaire annuelle, les documents (comme les comptes sociaux) doivent être transmis aux associés ou actionnaires au moins 15 jours avant la réunion.
En cas d’assemblée extraordinaire, les délais peuvent être réduits ou adaptés selon l’urgence de la situation. Le respect de ces délais est crucial pour garantir la validité des décisions prises.
Les participants à une assemblée générale sont généralement les associés ou actionnaires de la société. Dans certains cas, des tiers peuvent également y assister, comme des commissaires aux comptes ou des experts, si leur présence est requise pour l’examen de points spécifiques. Les associés ou actionnaires peuvent également se faire représenter par une autre personne, sous réserve de respecter les règles de procuration définies par les statuts ou la loi.
Les décisions prises en assemblée générale dépendent de la nature de l’assemblée. Lors d’une AGO, les décisions portent souvent sur l’approbation des comptes, la distribution des dividendes, la nomination ou le renouvellement des dirigeants, ou encore la fixation de leur rémunération.
En AGE, les décisions concernent des changements majeurs dans la structure ou l’organisation de la société, comme une modification des statuts, une fusion ou une transformation juridique. Chaque décision est prise par un vote, et les modalités de ce vote varient selon les statuts et la loi.
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